L'itinéraire
Dénivelée :
Durée :
2100 m
< 2h30 (niveau pro)
4h (bon niveau)
5h (niveau moyen)
6h (niveau faible, VTT)
Arrivée :
Pente moy :
Sommet :
Distance :
Difficulté :
Dénivelée :
Col de la Croix de Fer
7 % (max 13 %)
2067 m
23 km
5/5
1600 m
Profil de pente
Ascension du col du Glandon : l'ascension commence dès la sortie de Sainte-Marie-de-Cuines. On progresse sur une pente régulière de 6,5 à 7,5 %, en forêt, jusqu'à Saint-Colomban où la route redevient plate sur presque 2 kilomètres. La pente reprend à la sortie du village et accélère rapidement, atteignant des pics à 9-10%. Après quelques passages irréguliers et raides en forêt suivis d'un court répit à 6 %, on attaque les 3 derniers kilomètres en lacets à 10 %. La fatigue accumulée les rend particulièrement difficiles.
Ascension de la Croix de Fer : du col du Glandon, une courte descente nous amène à la route de Bourg-d'Oisans. Il reste 2,5 kilomètres de route à 5% pour atteindre le col de la Croix de Fer.
Retour dans la vallée : la descente sur Saint-Sorlin représente 6 kilomètres à 8 % de pente moyenne, en lacets. La route poursuit ensuite plus tranquillement sa descente dans la vallée, alternant montées douces et descentes rapides de 8 à 10 % de pente.
Ascension du col du Mollard : variante de ce parcours, le col du Mollard ajoute un peu de piment à cette sortie. La route menant au col débute 7 kilomètres après Saint-Sorlin, au pont traversant l'Arvan. Il faut 6 kilomètres de grimpette et 400 mètres de dénivelée pour atteindre le col du Mollard à 1630 mètres d'altitude. Du col, on rattrape la vallée par la route de Gevoudaz ou par celle d'Albiez-le-Jeune.
L'ascension détaillée
Ce parcours difficile offre de grandes satisfactions par la beauté de ses paysages. L'ascension du col du Glandon est cependant relativement difficile du fait de ses pentes raides, de l'accumulation de kilomètres difficiles et des rares occasions de se reposer. Nous vous recommandons l'ascension du col du Mollard comme variante de ce parcours pour la beauté des vues qu'elle offre sur les Aiguilles d'Arves.
De Sainte-Marie-de-Cuines à Saint-Colomban
On attaque la montée dès la sortie de Sainte-Marie-de-Cuines, dans une grande ligne droite de un kilomètre. Un joli point de vue laisse apparaître la vallée. La route disparaît ensuite progressivement dans une forêt de feuillus principalement. On longe la rivière qu'on entend longtemps sur la droite.
L'ascension se fait de manière régulière à 7,5 % de pente moyenne jusqu'à l'entrée de Saint-Colomban situé 10 kilomètres plus haut. La pente oscille entre 6 et 8 % sur 8 kilomètres avec de très courts passages à 9-10 %. La route est assez agréable sans toutefois offrir de points de vue. Au fur et à mesure de la montée, les arbres deviennent plus rares et on entraperçoit quelques sommets.
On atteint Saint-Alban-des-Villards après 3 kilomètres de route et Saint-Colomban-des Villards à 1080 mètres d'altitude après 8 kilomètres. A Saint-Colomban, la route redevient à plat sur près de 2 kilomètres. Profitez de ce répit pour reprendre vos forces avant la seconde partie de l'ascension, beaucoup plus irrégulière et difficile. Une fontaine d'eau potable se situe à la sortie du village, sur la gauche.
De Saint-Colomban au col du Glandon
La pente reprend dès la sortie du village, irrégulière sur les 2 premiers kilomètres (6,5 % de moyenne, oscillant entre 2 et 10 %) puis raide sur les 2 kilomètres suivant (10 % de moyenne environ). La route devient étroite. Le sommet du Glandon apparaît au kilomètre 12, juste avant de rattraper la forêt et d'entamer les 2 kilomètres raides. A la sortie de la forêt, la route devient superbe. On entre dans le cirque que domine le col du Glandon. La montagne apparaît nue. Pâturages et prairies entourent la route. Au kilomètre 14, juste après un ruisseau, on peut voir au loin les Alpes enneigées dont le Mont-Blanc qui apparaît par temps clair.
Peu après la sortie de la forêt et sur une distance d'à peine 2 kilomètres, la pente repasse de 10 % à 8 % puis 5 %. Le vent peut souffler à cet endroit, entretenant la difficulté malgré ce faux-plat.
Les 3 derniers kilomètres avant le col demandent beaucoup d'énergie. La pente passe subitement à 9,0 % sur le premier kilomètre puis 10,8 % et enfin 9,8 % avec des passages à 11-12 %. Ne comptez sur aucun moment de répit si ce n'est les virages et les derniers 100 mètres avant le col. L'ascension évolue en lacets dans un cirque splendide, très vert. Elle offre un panorama fabuleux sur la vallée et, au loin, les Alpes. Ne vous découragez pas en si bon chemin et gardez le cap jusqu'au col !
Du col du Glandon au col de la Croix de Fer
L'arrivée au col du Glandon marque la fin des grandes difficultés. Profitez de la vue, très différente, mais tout aussi exceptionnelle, de celle offerte par le col de la Croix de Fer. Les pentes du Glandon sont vertes et le col ressemble à un ballon vosgien.
Le col de la Croix de Fer se situe à environ 2,5 kilomètres du col du Glandon. La route descend d'abord sur environ 100 mètres pour rattraper la route de Bourg-d'Oisans et la vallée de la Romanche. On peut voir sur la droite le barrage hydro-nucléaire de Grand'Maison. Le col de la Croix de Fer apparaît plus haut avec les Aiguilles d'Arves qui se dressent comme on s'approche du col. La difficulté est moindre puisque la pente atteint à peine les 6 %.
Du col de la Croix de Fer à Saint-Sorlin-d'Arves
C'est dans un décor fabuleux, par une route étroite en lacets, que l'on rejoint Saint-Sorlin-d'Arves. Une descente rapide de 6 kilomètres à 8 % de pente nous amène à l'entrée du village. Les premiers lacets offrent une vue imprenable sur la vallée de l'Arvan, Saint-Sorlin et Saint-Jean-d'Arves ainsi que sur les Aiguilles d'Arves, le pic de l'Etendard et son glacier enneigé.
Après le village, la descente se poursuit le long du ruisseau de l'Arvan. Notez sur la gauche l'église baroque Saint-Saturnin et ses couronnes mortuaires en fer forgé et en perles de verre accrochées aux façades. L'édifice date du 17ème siècle et est consacré à Saint Saturnin, martyr, premier évêque de Toulouse au 3ème siècle.
Après 7 kilomètres de pente faible, on rejoint petit à petit la forêt. On laisse Saint-Jean-d'Arves à gauche et le minuscule hameau d'Entraigues à droite. La route devient quasiment à plat le long de l'Arvan jusqu'à un pont sur la rivière. A partir de ce point, deux itinéraires sont possibles : la route principale ou celle du col du Mollard.
Descente sur Saint-Jean-de-Maurienne par la route principale
La pente redevient positive sur 3 kilomètres avec un premier kilomètre à 5% de pente et les deux suivants quasiment plats. On passe 3 tunnels bien éclairés. On enchaîne ensuite avec 5 kilomètres de bonne descente à 8,7 % de pente moyenne pour arriver à Le Crêt. Les Aiguilles d'Arves resurgissent dans le paysage à l'occasion de quelques points de vue. Après quelques bosses faciles sur 2 kilomètres, on rejoint Saint-Jean-de-Maurienne par une route en quasi ligne droite de pente relativement forte (8 à 9,5 %).
Ascension du col du Mollard
Nous recommandons cette variante qui offre un point de vue superbe sur les Aiguilles d'Arves et plus de tranquillité que la route principale. 5,5 kilomètres sont à gravir pour atteindre le col du Mollard. La dénivelée est de 400 mètres pour une pente moyenne de 7 %. Les deux premiers kilomètres et l'arrivée au col sont les passages les plus délicats dans cette ascension relativement courte et au profil régulier. On traverse quelques hameaux isolés. Les Aiguilles d'Arves apparaissent dans une épingle, plus imposantes que jamais. Le col permet de bénéficier d'une jolie vue sur Albiez-Montrond entouré de ses montagnes.
Albiez-Montrond, dit "le Vieux" est un petit village de montagne animé. Depuis le village, deux routes redescendent dans la vallée. La route d'Albiez-le-Jeune rejoint la zone industrielle de Saint-Jean par une petite route en lacets évoluant en forêt et offrant un point sur la ville en fin de parcours. L'autre route rejoint le centre de Saint-Jean après une bonne descente jusqu'à Gevoudaz.
On rejoint Sainte-Marie-de-Cuines par la nationale puis par la départementale D74