Les choses sérieuses commencent au kilomètre 5, au niveau du seul lacet précédant Plan Lachat. La pente passe brutalement de 3,5 à 7,5 % et reste forte sur 4 kilomètres. Seul le dernier kilomètre avant le lieu-dit permet de respirer un peu. Cette section est longue et fatigante. Plan Lachat semble inatteignable et la vallée ne jamais finir. Sur les derniers kilomètres, les premiers lacets de la route du Galibier apparaissent enfin sur la droite.



Plan Lachat apparaît à la sortie d'un tournant. Ce point marque la fin d'une interminable et épuisante ascension mais aussi et surtout le début des vraies souffrances ! La route qui grimpe en lacet semble en pente beaucoup plus forte et ce n'est pas qu'une impression. La pente, redevenue douce à Plan Lachat avec 5 % juste avant le premier lacet, passe en effet subitement à 10 % sur 500 mètres.

Cette section rejoignant Valloire à Plan Lachat est en résumé assez longue et monotone. Le Galibier n'est pas encore visible. On remonte la vallée, bien souvent face au vent, jusqu'à atteindre Plan Lachat, un cul de sac mais aussi le début des lacets. Cette portion de 10 kilomètres ressemble à un faux plat qu'elle n'est pas. Elle épuise rapidement et peut décourager les plus vaillants à son arrivée, face au mur à escalader qui surgit alors. Cette partie de l'itinéraire est trompeuse car la pente augmente petit à petit. On n'en voit pas le bout et les réserves d'énergie s'amenuisent.


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